Aoc côtes du jura : les choses qu’il faut savoir

La popularité du vignoble de Jura ne date pas d’hier. Effectivement on y exploite des vignes depuis l’antiquité. Dans ce département situé à l’Est de la France, on y recense 6 types d’appellations dont trois régionales et trois communales. Pour ce qui nous concerne aujourd’hui on va particulièrement parler de l’Appellation d’Origine Contrôlée Côte du Jura.

L’histoire de l’AOC côtes du jura

C’est à la veille de la Deuxième Guerre mondiale que l’AOC du Jura a vu le jour (31 juillet 1937). A l’époque près de 60 communes seulement bénéficiaient de cette AOC. Et actuellement, elles sont plus de 100. Etalée sur 551 hectares de terrain, c’est à Arlay, Beaufort, Buvilly et Gevingey qu’on retrouve les plus importantes exploitations.

Les grandes lignes sur le cahier des charges de l’AOC côte de jura

Dans le secteur du viticole, l’obtention de l’AOC côte de jura compte parmi les plus strictes. En effet, le viticulteur doit répondre à un cahier des charges bien défini. A part cela, il est important de noter que c’est une Appellation géographique et non une Appellation produit. En plus de l’AOC côte de jura, ceux qui sont autorisées à utiliser ce label peut également faire mention de « vin jaune » et « vin de paille » sur l’étiquette de leurs produits s’ils respectent certaines conditions.

Concernant les procédées sur la production d’un vin côte de jura, voici les points les plus importants suivant le décret n°2011-1189 du 23 septembre 2011 :

L’encépagement

Pour un vin blanc, les cépages principaux (+80%) doivent être à base de chardonnay B ou de Savagnin Naturé B. Et pour les vins rouges, le viticulteur doit utiliser comme cépages principaux le pinot noir N, le poulsard N ou trousseau N.

La récolte

La récoltes des raisins pour la production d’un vin côte de jura est encadré par l’article D. 645-6 du code rural et de la pêche maritime. A cet effet, la vendange ne peut se faire que lorsque les raisins sont à maturités. Et pour ceux qui souhaitent acquérir l’appellation complémentaire « vin jaune », la récolte doit se faire manuellement et les grappes doivent faire l’objet d’un tri minutieux.

La transformation et la fermentation

Impérativement la transformation et la fermentation du vin doivent suivre les pratiques locales. Parmi les plus importantes, il y a par exemple le teneur en acide malique qui doit être inférieur à 0.4g/l et le teneur en alcool qui ne devrait pas dépasser les 13.5%.

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